2007-06-29 - Vallée Jonction, QC - Vendredi, devant une importante foule, Michaël Lavoie de Saguenay a mené de fil en fil la sixième épreuve, du Championnat ACT Castrol. La course a été écourtée à 51 tours à cause de la pluie. Terminant deuxième de St-Denis, Patrick Laperle, avait pris le départ en quatorzième position. Troisième, le pilote ARCA et deux fois champion Hooters Pro Cup, Mario Gosselin de Lake Wales en Floride qui a pris le départ en septième position.
Séances de pratique
Très tôt, dans la première séance, le pilote de Vallée Jonction, Marc-André Cliche a inscrit des temps rapides dans les 13.2 secondes. Un autre pilote favori de la région immédiate, Marc Bégin de St-Philibert, a été tout aussi rapide. À la fin de la deuxième séance de pratique, Michaël Lavoie, Jean-François Déry et Alexandre Gingras ont tout inscrit des tours dans les 13.2 secondes. Malheureusement, André Coursol de St-Jérôme, a été forcé sur les lignes de côtés avec un bris de pont arrière. « La voiture était rapide dès le début. Après quelques tours, j’ai ressenti une vibration et un bruit à l’arrière. Après une inspection visuelle, l’équipe a confirmé que des composantes internes du différentiel s’étaient brisés. Ce mini-quick est très léger, mais il n’est pas durable, nous avons fait seulement qu’une dizaine de courses avec. C’est malheureux, car j’adore cette piste, j’ai toujours bien performé, nous avons parcouru toute cette distance et ont ne fera même pas un tour. »
Dans les séances subséquentes, Patrick Laperle dans deux voitures différentes, la sienne et celle de Éric Lehoux (qu’il a aidé à rabâtir), a inscrit des temps très rapides dans les 13.1 secondes. Les autres pilotes ayant aussi atteint le plateau des 13.1 secondes sont : Karl Allard, Déry, Danny Ouellet, Yvon Bédard et Claude Leclerc.
Pendant ce temps, le sujet de conversation dans les puits était l’absence de la voiture que devait conduire « Super Mario » Gosselin. La voiture, habituellement conduite par Normand Lavigueur de Chomedey, QC, a été complètement détruite le 16 juin dernier, exactement 13 jours avant, à l’épreuve ACT Castrol tenue à Montmagny lorsqu’à la suite d’un dérapage, elle est entrée en contact avec des barrières de bétons. Le jour suivant, la voiture a été transportée aux installations de Gosselin en Floride pour y subir des réparations importantes. L’unité avant, l’unité arrière, les composantes de suspension et une nouvelle carrosserie ont été installées sur la voiture afin de la reconstruire. Trois personnes se sont afféré à chacune des journées, 14 heures par jours depuis. Néanmoins, la voiture n’était tout de même pas arrivée.
Mario et son frère Germain, originaires de Ste-Marie en Beauce, à seulement quelques minutes de la piste, habitent maintenant Lake Wales en Floride. « Lorsque Normand a téléphoné pour nous faire effectuer les réparations sur la voiture, nous avons tout arrêté les projets en cours afin de se préparer pour le travail à effectuer. Normand nous a aussi offert l’opportunité de venir piloter la voiture. J’en suis très reconnaissant et très enthousiaste » déclara Mario Gosselin. Lui et Germain sont arrivé par avion jeudi. « C’est une nouvelle voiture. Tout a été changé à l’exception de la cage centrale de la voiture » confia Germain, qui est aussi un des spécialistes des pneumatiques sur l’équipe ARCA.
Jeudi, deux équipiers de Lavigueur : Marc Lecavalier et Benoit Beauchamps ont quitté la Floride vers 13h00. Ils ont mené la remorque jusqu’à Washington, où un troisième membre de l’équipe, Pierre Tremblay, a pris la relève après s’y être rendu par avion. Lorsqu’ils sont finalement arrivé à Vallée Jonction, ils avaient parcouru 2678 km depuis l’atelier de Gosselin pour arriver juste à temps pour la dernière séance de pratique. « Super Mario » a piloté sur cette piste en 2005, a pris les commandes de sa voiture neuve et s’est mis à faire des tours. Déjà à son sixième tour, il tourna un temps de 13.05 secondes, le plus rapide que j’ai enregistré dans la journée. C’est à ce moment que tous ont réalisé qu’il n’était pas là pour faire de la figuration, mais bien pour gagner.
Épreuves de qualification
Vague #1 – Danny Ouellet est parti premier et a terminé premier. Steeven Boissoneault, Kevin Roberge, Stéphane Lecours, un nouveau pilote, Éric St-Gelais, Réjean Blanchet, Stéphane Durand et Jonathan Desbiens ont complété le peloton, qui a été ralenti une fois pour la voiture en dérapage de Durand.
Vague #2 – La deuxième vague a terminée dans le même ordre qu’elle avait été lancée : Martin Lacombe, Yvon Bédard, Marc Bégin, Claude Leclerc, Marc-André Cliche, Mario Gosselin, Stephan Legault et Éric Lehoux.
Vague #3 – L’ordre au fil d’arrivé a été Jacques Poulin, Sylvain Lacombe, Patrick Laperle, Karl Allard, Jean-François Déry, Alexandre Gingras, Simon Roussin et Daniel Bergeron.
Semi Finale
La semi finale a été très excitante. Elle a été remportée par Steeven Boissoneault (parti troisième), Yvon Bédard (parti cinquième) et Patrick Laperle a terminé troisième après être parti de la dernière position d’un peloton de neuf voitures. Derrière eux, Danny Ouellet (parti premier), Sylvain Lacombe (parti huitième), Jacques Poulin (parti septième), Martin Lacombe (parti quatrième), Marc Bégin (pati sixième) et Kevin Roberge (parti deuxième).
Finale
Les voitures de Michaël Lavoie et Kevin Roberge formaient la première ligne du peloton de 25 voitures. Une légère puit tombait pendant la présentation des pilotes. Le directeur de course, Tom Curley, qui devait faire courir les pilotes ce soir, puisqu’il y avait une course ACT Tour à White Mountain Motorsport Park le lendemain et pas vraiment d’option pour reprendre la course. Malgré la faible pluie, a demandé à ce que les voitures soient démarrées et qu’elles tournent en piste pour l’asséchée. Au même moment, comme si les commandes de Curley ont été entendues par quelqu’un de bien haut, la pluie a cessé, c’est à ce demander! Une fois la piste sèche, le groupe de voiture s’est fait donner le signal d’adopter une formation deux par deux et indiquer que le vert serait donné au prochain tour.
À la fin du premier tour, Lavoie avait pris les commandes de l’épreuve. Il était suivi de Ouellet, St-Gelais, Gosselin, Roberge, Bégin, Boissoneault, Desbiens, Déry, Martin Lacombe, Bédard, Leclerc, Roussin et Laperle. Malheureusement, au quatrième passage, le peloton s’est vu signaler un drapeau jaune comme la pluie avait repris. Après quelques tours au ralenti, ayant cessée, le signal indiquant la reprise au prochain tour a été donné. Lavoie toujours en tête, était suivi de Ouellet, Bégin, Gosselin et Boissoneault.
Au sixième passage, Bégin a passé Ouellet pour la deuxième position. Et au cours des prochains tours, il a exercé énormément de pression sur Lavoie, mais n’a pu prendre la position de tête. Plus loin derrière, Patrick Laperle, parti quatorzième, et Alexandre Gingras, parti seizième, étaient maintenant neuvième et dixième et continuaient leur remonté très rapide vers la tête.
Au vingtième passage, le drapeau jaune est sorti, le deuxième de l’épreuve, puisqu’il y avait un incident impliquant plusieurs bolides dans la courbe numéro 4. À la sortie de la courbe, la voiture de Gingras s’est fait percuté à l’arrière et est partie en dérapage. Sylvain Lacombe, Éric Lehoux, Jacques Poulin étaient aussi impliqués, mais n’affichaient pas de dommage significatif. La voiture de Déry a été repositionné à l’arrière pour avoir été impliqué, « Je ne comprends pas. Je n’ai pas touché à personne, j’ai freiné pour éviter le tout. J’ai reculé pour reparti afin de les contourner, mais j’ai jamais été impliqué, c’est pour cela que j’ai repris ma place avant de me faire indiquer que je devais prendre le départ à l’arrière » déclara Déry.
À la relance, Boissoneault et Gosselin ont passé Bégin, qui recula jusqu’à la quatrième place. Au 25e tour, l’ordre des voitures était : Lavoie, Boissoneault, Gosselin, Bégin, Cliche, Laperle, Leclerc, Bédard, Bergeron, Allard, Martin Lacombe, Ouellet, Déry, Sylvain Lacombe, Lecours, Gingras, Poulin, Desbiens, St-Gelais, Blanchet, Roberge et Durand.
Au 28e tour, Laperle a pris la cinquième position sur Cliche.
Au 40e passage, Lavoie le meneur, qui doublait des retardataires, s’est accroché avec Blanchet, qui allait se faire lapper et qui à son tour tentait de doubler un retardataire a forcé Lavoie dans la troisième ligne. Mais Blanchet n’a pas discriminé, tous les meneurs ont été influencés par la conduite de Blanchet. C’est pourquoi il s’est fait montrer le drapeau noir pour regagner les puits. Si Lavoie n’a pas perdu sa position de tête à cause des manœuvres de Blanchet, Bégin et Gosselin n’ont pas été aussi chanceux, perdant des positions. Au 43e passage l’ordre était maintenant : Lavoie, Boissoneault, Laperle, Cliche, Gosselin, Leclerc, Allard, Bégin et Bédard.
À la mi course, le jaune a sorti pour la troisième fois dans la soirée, lorsque Bédard et Déry ont dérapé entre les courbes trois et quatre. L’ordre des voitures était : Lavoie, Boissoneault, Laperle, Cliche, Gosselin, Leclerc, Allard, Bégin, Sylvain Lacombe, Ouellet, Gingras, Poulin, Desbiens, St-Gelais, Legault et Bédard.
À la relance, avec seulement deux tours de complété, Marc Bégin a perdu son capot sur la ligne droite arrière, occasionnant le quatrième ralentissement de la soirée. Pendant que les voitures tournaient au ralenti, la pluie s’est mise à tombée à nouveau. Afin de prévenir tout incident, le directeur de course, Tom Curley, a demandé à ce que le drapeau rouge soit déploiyer. Après plusieurs minutes d’attentes, espérant que la pluie cesse, la pluie a repris et cette fois tombait plus fort qu’elle l’avait fait durant toute la soirée. Ayant parcouru plus de la moitié de l’épreuve et une piste complètement détrempée, les officiels ont donc venu à la conclusion de déclarer l’épreuve officiellement terminée à 51 tours.
Le rapide ovale de 3/8e de mile a permis aux pilotes de mettre en évidence tout leurs talents. Les spectateurs ne semblaient pas embêtés par la pluie qui a tombé au cours des cinquante premiers tours. Mère Nature nous a volés de 49 tours, mais les 51 premiers valait le prix de l’admission à eux seules. Cependant, le classement d’une course ACT Castrol a encore été influencé par les retardataires. Je trouve cette situation inacceptable. Je félicite les actions du directeur de course, Tom Curley, qui a donné le noir au pilote ayant causé le « dommage ».
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