TOM CURLEY, QUI ÊTES-VOUS ?
Tom Curley est le président de l’American-Canadian Tour ainsi que copropriétaire et promoteur de la piste Thunder Road de Barre au Vermont. ACT—Quels sont vos loisirs durant la saison morte ? Tom --- Dans le passé, c’était la voile, plus particulièrement, la course de voiliers. Au cours des dernières années, ça certainement été les voyages que ce soit en Europe ou dans les Caraïbes etc. Je crois que mon meilleur loisir maintenant est d’aller à ma maison dans le Maine, m’asseoir sur mon perron et surveiller les vagues. Également, j’aime les Red Sox de Boston au baseball et le basketball de la NCCA. |
ACT--- Quelle est votre meilleure réussite dans la vie ? Tom --- Je dirais que c’est probablement il y a une quarantaine d’années que j’ai appris la force de penser positivement. Je me suis efforcé à transmettre, enseigner le meilleur de la moitié de ma vie positive. Il faut des efforts et du travail dans ce genre de philosophie, mais cela m’a également apporté des moments difficiles à l’occasion. ACT--- Qu’est-ce qui vous apporte de plus d’inspiration ? Tom --- Il y a une déclaration que Robert Kennedy a utilisé et lassé à son frère John Kennedy et à laquelle j’ai cru la majeure partie de ma vie. «Plusieurs hommes voient les choses comme elles sont et disent pourquoi» «Je songe à des choses qui n’ont jamais été et dis pourquoi pas» J’ai cela sur mon mur. Je l’ai entendu pour la première fois en 1962. Je crois que j’ai réellement commencé à croire à cela dix ans plus tard alors que j’éprouvais des moments difficiles. Je l’utilise depuis ce temps. ACT--- Selon vous, quel est l’état de l’ACT présentement ? Tom --- Je pense qu’il y deux parties à cela. La série ACT-Castrol a pris beaucoup de maturité au cours des cinq dernières années pour ainsi entrer dans la plus imposante saison de courses au Québec en se basant sur la qualité et l’aspect financier. Sur le plan américain, il y a plusieurs changements en cours qui sont à la fois stimulant et prévisible. Si vous consulter l’histoire, pratiquement à tous les six ans, il y a du support qui se retire ou passa à autre chose alors que les autres prennent de la maturité et veulent le pouvoir. Nous sommes chanceux d’avoir de nouvelles personnes qui contribuent énormément à notre Tour. En tout, en se basant sur la nomination de nouveaux officiels et en réduisant ma carrière lentement, l’ACT continue à progresser et prendre de la force et ce des deux cotés de la frontière. La cédule américaine a été augmentée de pratiquement 50% cette année et nous avons accueilli les voitures ACT Late Model du Thompson Speedway au Connecticut. Maintenant, trois ou quatre pistes dans le sud de la Nouvelle-Angleterre porte la bannière de l’ACT et ce, mélangé à l’International 500 sur le parcours, les possibilités sont plus que nombreuses au fur et à mesure que nous avançons. ACT--- Quelle épreuve vous intéresse davantage pour 2013 ? Tom --- D’une manière réaliste, il ya toujours quelque chose de spécial concernant l’ouverture de la saison. Que ce soit un lever de rideau au cinéma ou au baseball, l’ouverture de notre saison à Lee, c’est quelque chose d’unique. Le début du calendrier à la piste Thunder Road est toujours spécial pour moi et le défi de l’International 500 démontrent les efforts que nous sommes prêts à déployer dans notre bureau. Je pense que ce sera formidable pour les équipes de course d’avoir leur propre événement majeur sanctionné par l’ACT. ACT--- Quel a été le fait marquant de la saison 2012 ? Tom --- Je pense que le duel entre Wayne Helliwell et Brian Hoar s’est avéré une bataille de championnat pour poids lourds que nous n’avions pas vu depuis fort longtemps. Aussi excitante a été la bagarre pour le titre de la classe Tiger qui est survenue au dernier tour de la dernière course à Thunder Road. Également, les gagnants d’une première course sont toujours très importants pour moi. Je sais combien c’est difficile dans des divisions aussi compétitives des deux côtés de la frontière et lorsque quelqu’un se démarque avec une première victoire, c’est vraiment spécial. ACT--- Avez-vous une idole en course automobile ? Quelqu’un à imiter ? Tom --- Si j’avais à nommer un héro, ce serait C.A Crouch. Il a été mon mentor lorsque j’étais un jeune promoteur. Il me demandait des questions difficiles. J’aime penser que je suis moi-même. J’ai beaucoup de respect pour des personnes telles que Ken Squier, Don Hoenig (Promoteur de Thompson Speedway), Vendetti (Promoteur de Seekonk Speedway) et autres. Il y a plusieurs anciens promoteurs qui m’ont aidé dans ma jeunesse. Il y en a plusieurs autres que je respecte et j’admire pour ce qu’ils ont accompli et partagé. ACT--- Qui est votre plus grand supporteur à la piste/ plus grand détracteur ? Tom --- C’est sans contredit Darla. Non seulement parce qu’elle est ma partenaire, mais aussi dans notre intérêt commun de bâtir ces compagnies. Je suis meilleur dans la vie et elle est prête à partager les critiques avec moi. De plus, elle a fait de moi, un meilleur homme d’affaire. Elle fait de la belle besogne en balançant mes bonnes et mauvaises qualités. En ce qui concerne le détracteur, je dois dire que dans les années passées, c’était Ralph Nason. Curieusement, nous sommes de bons amis lors de la dernière décennie, cela me donne espoir. Récemment, je dirais que c’était Dany Lagacé, le nouveau propriétaire de l’Autodrome Chaudière. Je dois le considérer comme étant un détracteur majeur, mais nous avons été capables de mettre nos différences de coté pour le bien des compétiteurs québécois et des amateurs. ACT--- Est-ce qu’il y a des choses de vous méconnues du monde ? Tom --- Peut-être que j’ai perdu mes parents lorsque j’avais trois ans et qu’à cinq ans, j’ai eu la Polio. J’ai été élevé par mes grands-parents maternels jusqu’au moment où je suis allé au pensionnat à la cinquième année. J’étais au pensionnat durant toute l’année scolaire et dans des camps d’été durant les vacances, j’étais réellement encouragé par eux. Ce fut une belle expérience pour moi. Une autre chose que les gens devraient savoir à mon sujet, c’est que j’aime l’opéra. ACT--- Comment en êtes-vous venu à la course automobile ? Tom --- Bien, quand je suis arrivé ; au Vermont en 1961, enrôlé à l’université de Norwich, dans ce temps-là c’était complètement militaire. Les débutants pouvaient sortir du campus et posséder des radios dans le dortoir. J’étais un supporteur du stock car à la piste Oxford dans le Maine alors j’écoutais les courses à la radio et entendait Ken Squier décrire les courses à la piste Thunder Road. Au printemps moi et mes amis décidèrent d’aller à Thunder Road et de construire notre propre voiture. Mes amis étaient des ingénieurs et j’étais le pilote désigné. Nous avons acheté notre première voiture pou 75$ et c’était une Studebaker Interceptor. ACT--- Quel avis donneriez-vous à quelqu’un qui voudrait suivre votre carrière ? Tom --- Je leur dirais d’avoir le courage de leurs convictions et de demeurer positifs. Le meilleur conseil que je puisse leur donner, c’est d’être philosophe. Trouver en une qui est visionnaire et réaliste et n’abandonner jamais. ACT--- Où seriez-vous dans cinq ans ? Tom --- Bien, je pense que j’abandonnerai ma carrière. Je serais assis sur le porche de ma maison dans le Maine en voyant et écoulant le roulis des vagues. Également, j’aimerais assister à plusieurs courses par année. ACT --- Vous avez souvent parlé du «bump &pass» dans la course. Pourquoi ne pas le permettre ? NASCAR semble l’avoir comme devise. Tom --- J’ai toujours pensé que les «touchettes-frottement» et la course allaient bien ensembles. Je comprends protéger sa ligne et forcer la compétition à utiliser l’autre ligne. Je reconnais également une touchette pour prouver votre affection ou ressentiment, mais pas en tant qu’un style pour dépasser. Pour moi, la course est celui qui peut dépasser les autres pas celui qui peut rentrer dedans ou les pousser dans le mur ou le champ. Nascar a ses pilotes. Mentalement c’est une sorte de mise en marché pour essayer de l’engouement à un produit en perte de vitesse. Je préfère regarder un produit bien organisé. ACT --- Avec vos récents problèmes de santé, la grande famille de l’ACT s’inquiète sur votre état actuel et vos plans pour la saison ? Tom --- Avec l’aide de Darla, je suis presque complètement rétabli et me considère chanceux d’avoir passé rapidement à travers mes problèmes de janvier pour revenir en bonne forme. Je sais cependant que je devrai ralentir mes activités et je suis prêt à faire cela, mais avec les nouvelles annoncées, mon intention est de demeurer complètement engagé en voyant cette transition terminée pour la fin de cette saison. J’anticipe le plaisir de rencontrer tout le monde lors de l’ouverture de la saison à Lee. -30- Source : American Canadian Tour Yvon Larrivée |
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