ACT: ENTREVUE AVEC CLAUDE LECLERC
Claude Leclerc est sans contredit le doyen de l’American Canadian avec plus de trente-cinq années dans le stock-car. Afin de mieux le connaitre, voici une entrevue réalisée par l’ACT. En 2012, il a terminé au 12e rang dans la série Act-Castrol, un résultat qu’il considère très décevant. |
Durant la saison morte, quel est votre passe-temps favori ? Je m’adonne à la motoneige depuis de nombreuses années. J’ai fait mes débuts en 1974, soit avant de commencer ma carrière en stock-car. Je ne fais pas de compétition, c’est seulement pour le plaisir. Que faites-vous comme travail ? Maintenant, je suis à la retraite après avoir vendu mon garage, il y a quelques années. Je travaille pour moi-même dans le garage de ma maison à Lanoraie. Je suis mécanicien. Quelle est votre plus importante réalisation ? Lorsque j’ai gagné l’épreuve de 300 tours à la piste Sanair, cela a été très gratifiant pour moi. Cependant, cette réalisation en égale une autre. J’ai participé à une épreuve de 250 tours du circuit nord-américain de Nascar à la piste Cayuga en Ontario. J’avais terminé troisième derrière, Dale Earnhardt Jr. et Randy Lajoie. Sur le podium, Dale m’a donné la main pour me dire que j’avais fait une très belle course. C’est un gentilhomme. Cela a été une excellente journée pour moi. Je ne l’oublierai jamais. Vos plans pour 2013 ? J’aimerais faire toute la saison, mais l’un de mes équipiers est malade et les deux autres ont quitté en raison de problème familiaux. Maintenant, je me dois de trouver deux à trois personnes pour m’aider. J’aimerais faire toute la saison dans la série ACT-Castrol, spécialement l’International 500 qui se tiendra à la piste de Plattsburgh. J’aimerais également retourner à la piste Thunder Road en 2013. Quelle est votre voiture présentement ? J’ai une nouvelle voiture de Distance Racing. J’ai un nouveau «clip» pour ma voiture de l’an dernier, mais la saison dernière a été désastreuse pour moi. Je suis très occupé avec un client présentement, mais la semaine prochaine, je commencerai à travailler pour changer des choses. J’aimerais essayer quelque chose de nouveau pour le prochain calendrier. Quelle sera votre course la plus importante en 2013 ? C’est sans contredit l’International 500 à la piste Airborne de Plattsburgh. J’aime les épreuves de longue distance. Je crois que ce type d’événement sépare les pilotes qui travaillent toute la semaine sur leur voiture, de ceux qui vont aux courses le dimanche après-midi. Vous êtes récompensé pour votre dur labeur. Quel est le point saillant de votre saison 2012 ? Ça été désastreux. J’aimerais oublier cette saison. Ça été mon plus mauvais résultat et c’est très désappointant pour moi. Au cours de mes vingt-cinq dernières années avec Tom Curley, j’ai terminé seulement en une occasion à l’extérieur des 10 premiers. J’ai éprouvé des ennuis de moteur, des crevaisons, des problèmes de servo-direction et je ne sais quoi encore. Malgré tout cela, j’envisage la nouvelle saison avec optimisme. J’ai très hâte qu’elle débute. Avez-vous un héro ? Quelqu’un qui est votre idole comme pilote de course ? Mon héros dans l’ancienne série Grand National de Nascar était Bobby Allison, mais je pense que mon héro dans l’ACT était Robbie Crouch. Je pense qu’il a été le meilleur pilote que nous avons eu dans le Nord. Il pouvait effectuer 20 tours de piste au côté de vous, sans vous toucher. J’ai beaucoup de respect pour un type comme cela. Les jeunes pilotes dans notre série peuvent en apprendre beaucoup d’un pilote comme lui. Quel est votre meilleur supporteur à la piste ? J’ai plusieurs supporteurs. J’avais un type qui venait m’encourager à Nashville, Dover, Milwaukee, Nazareth ainsi qu’en Nouvelle-Écosse. Il est venu partout avec moi. Il est décédé, il y a cinq ans, je crois, mais il m’a suivi pendant 25 ans. Il était chauffeur de taxi et après son quart de travail, il sautait dans sa voiture pour aller aux courses pour revenir à la maison, le dimanche soir et reprendre le travail, le lendemain. J’en avais quelques-uns comme cela. Maintenant, ils ont abandonné. Je pense que les déplacements deviennent ardus lorsque l’on prend de l’âge. Est-ce qu’il y a quelque chose que les amateurs ignorent de vous ? Je pense que plusieurs personnes ne me connaissent pas, spécialement les jeunes. Je connais les grands-parents de ceux-ci, mais ceux-ci ne viennent plus aux courses. Je course depuis plus de 35 ans et j’essaie de la faire avec respect. J’aimerais que les jeunes me traitent de la même façon. Quels ont été vos débuts en course ? J’ai débuté en 1976. J’étais un amateur assidu auparavant et je surveillais des pilotes tels que Cabana et les coureurs du Québec et éventuellement, je me suis procuré une voiture en 1976 pour tenter l’expérience moi-même. Et votre famille ? En 35 ans, mon épouse a raté deux ou trois courses. Elle était avec moi en 1976et n’a jamais quitté. J’ai trois filles et sept petits enfants. Des fois, elles viennent m’encourager, mais mes filles sont très occupées avec leur travail et les enfants. On peut les voir à l’Autodrome St-Eustache quelques fois par année. Une demeure en Grande-Bretagne, alors c’est un peu loin pour venir me voir en piste. Où vous situez-vous dans cinq ans ? J’aimerais être propriétaire d’une voiture de course et voir à sa préparation. Pour sa conduite, j’aimerais faire confiance à un jeune pilote. Je pense que je voudrais être propriétaire et chef d’équipe. La saison 2013 sera excellente dans la série ACT-Castrol. Je pense qu’il a été difficile d’être propriétaire d’une voiture auparavant, mais avec e fonds de point et les bourses annoncées, ce sera une bonne saison. Je suis d’avis que nous aurons d’excellentes courses, spécialement l’International 500. J’aimerais transmettre mes connaissances à un jeune pilote talentueux. Je lui dirais que s’il était encore en piste à l’issue d’une course de 300 tours à Airborne, il est un bon pilote. Ceux qui s’accrochent dans les 20 premiers tours, ne le sont pas…. Source : American Canadian Tour |
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